Euh... Au secours ?

Je suis en colère. Non je ne suis pas en colère. Pas vraiment. Mais je suis énervé. Comment ose-t-il ? Comment es-ce qu'il peux échanger des regards avec ces filles ? C'est quoi son problème ? Je ne suis pas assez belle pour lui c'est ça ?  Aussitôt que cette pensé me traverse, je ne peux m'empêcher d'angoisser. Et s'il ne voulait plus de moi ? Après tout je l'ai presque forcé à sortir avec moi. Il ne m'aime pas. Je suis avec lui parce que je l'ai décidé. En fait... Je n'ai même pas laissé le choix à Oppa. Alors, il ne veux pas de moi ? Je suis trop moche pour lui ? Je suis assez gentille ? Pourtant je l'embrasse tout les jours, je fais l'effort de me lever tôt pour manger avec lui le matin. Je sius toujours à son écoute. Je fais en sorte de toujours le faire sourire. Et c'est difficile de le faire sourire pour de vrai Oppa. Surtout qu'il est calme. A ma différence ; Alors quand je suis avec lui j'essaie de ne pas être trop exubérante. En fait, je fais tout pleins de choses pour qu'Oppa m'apprécie.  Et cela, même si notre relation est avant tout sous le signe de l’intéressement. 

Cela fait maintenant une semaine environ que j'ai réussi à avoir Oppa. Une belle semaine où j'ai enfin réussi à avoir ce que je voulais. Oui, je suis très capricieuse et alors ? Mais en tout cas, en une semaine, pratiquement tout le monde sais que JE suis la petite amie d'Oppa. Et personne d'autre. Déjà je sais que les membres de ma confréries ne me le piqueront pas. Et oui, mesdames messieurs, dans chaque confréries il y a des règles. Et la première de la notre c'est « On ne touche pas à la proie actuelle d'une Alpha Bella ». C'est une règle toute simple. Mais cela permet d'être une confrérie unie. Oh bien sûr cela ne marche que quand on sort avec la personne. Après tout les coups sont permis si je peux dire. Cela devient même un jeux entre certaines Bella. « A qui séduira untel en première ? ». On a même un papier qui comptabilise les points. C'est génial. Tout tourne au jeux chez nous. Et j'adore jouer. 

Comme j'adore me déguiser. Alors pour la soirée de Halloween, j'ai fait mon propre déguisement. Non, en fait, j'ai juste fait ma robe à la main. Parce que oui, il me reste des notions de coutures. Quand j'étais encore en Corée, nous avions pas les moyens d'acheter de beaux vêtements. Alors on en cousait des très beaux avec Omma. Alors j'ai fait une robe noire avec sur le coté du tissus rouge à gros points noire. Un serre-tête avec des antennes. J'ai emprunter des hauts talons rouges. Et j'ai acheté des chaussettes hautes rouge à point noir. Je me trouvais parfaite en petite coccinelle. Surtout que la coccinelle c'est la bête du bon dieu et qu'elle porte bonheur. Et puis c'est tout gentil une coccinelle. Comme moi en fait. Donc je suis une belle coccinelle et Oppa un beau gladiateur. Même un sexy gladiateur. Un peu trop si vous voulez mon avis ! Il est regarder par toutes les filles. Pas touche c'est MON Oppa. J'ai pris mon mal en patience je le jure. Mais trop c'est trop ! Et je ne supporte plus les jeux de regards qui se font entre mon Oppa et ces filles en chaleurs. C'est d'une poigne de fer (je me suis étonnée moi-même de ma force) que j’entraîne Oppa dans le coins des Cheerleaders alors que la fête commence à se finir.

« Tu es un … un... UN GOUJAT OPPA ! Tu joue avec mes nerfs ! Tu n'as pas le droit de regarder ces... ces... CES GOURGANDINES ! Tu es à MOI ! À MOI ! Je t'interdit de les regarder ! C'est avec MOI que tu sort pas avec elle !! Je... je … JE SUIS EN COLERE CONTRE TOI !! »

Oh douce voix mélodieuse que j'ai à cet instant. Et le pire c'est qu'Oppa me sort sa tête en mode « j'ai rien fait » ce qui m'enerve encore plus. Il assume même pas ses actes. Je souffle un grand coup et poursuit avant qu'il ne puisse dire mot.

« je t'ai VU Oppa ! J'ai vus les échanges de regards que tu as eu avec ELLES ! C'est pas BIEN ! JE VEUX PAS ! TU ES A... »

Je ne termine pas ma phrase. En effet la lumière commence à vacillé. Jour, nuit, jour, nuit, jour, nuit... J'ai l’impression de me retrouver dans la scène des visiteur moi. Et tout un coup il y a un grand « BANG » et c'est la nuit totale. Dans le gymnase on entend des cris, des hurlements. Moi j'ai les yeux écarquilles. Je sais que je vais dire une connerie. Je le sait... Et pourtant un doute reste toujours  en moi. C'est donc avec une voix absolument sincère et surprise que je dit LA connerie du siècle sans pouvoir m'en empêcher et penser qu'elle peux être vraie

« Tu crois que ça a péter à cause de moi ? Parce que j'ai criais trop fort ? »

Mais qu'est-ce que j'avais fait encore ? Voilà une semaine que je sortais avec Opium et il y avait déjà quelque chose qui n'allait pas. J'explique la situation. Je m'étais déguisé en gladiateur pour la soirée halloween. Et j'étais plutôt chaud dans ce costume, ce qui m'attira certains regards de jeunes femmes plutôt intéressé. Regard que je renvoyais poliement mais sans plus. Et oui car Matt Casey était casé. Donc par respect pour ma petite amie, j'avais encore du mal à me faire à l'idée je dois l'avouer, j'avais simplement renvoyé des regards par pure politesse. Seulement je ne prévoyais pas qu'une coccinnelle folle allait me voler dans les plumes. Donc j'étais en train de profiter de la soirée, oui je sais faire la fête quand même je ne suis pas coincé tous de même, quand j'avais sentit une main fine se refermer sur mon bras pour me traîner comme un chien dans le coin des cheerladers. Et la j'avais eu une vision des plus improbables. Opium folle de rage. Je ne l'avais jamais vu en colère comme ça. Elle lançait des éclairs avec ses yeux et j'avais l'impression que je vivais mes derniers instants. Et pourtant elle me faisait rire. J'avais très envie de rire avec ses joues rubiconde et ses yeux furieux ainsi que sa moue coléreuse. Oui j'avais très envie de rire c'est vrai, mais je m'étais retenu. Après tous il ne fallait pas rire quand une femme se mettait en colère. Sous peine de finir castrer.

« Tu es un … un... UN GOUJAT OPPA ! Tu joue avec mes nerfs ! Tu n'as pas le droit de regarder ces... ces... CES GOURGANDINES ! Tu es à MOI ! À MOI ! Je t'interdit de les regarder ! C'est avec MOI que tu sort pas avec elle !! Je... je … JE SUIS EN COLERE CONTRE TOI !! »

Comment cela j'étais un goujat ? Moi un goujat ? Et dire que j'allais lui demander la prochaine danse, en parfait gentleman, pour prouver par la même occasion à toutes ses "gourgandines" que j'étais déjà pris. Et je n'étais à personne ! J'étais à toi au même titre que tu étais à moi, ce qui signifiait que nous étions à nous et que donc je n'étais à personne. Ce qui était parfaitement logique quand on y pense. Notre couple éxistait uniquement parce que j'avais cédé à tes supplications. Matt Casey était casé parce qu'il le voulait, mais Matt Casey n'était à personne. Personne ne pouvait avoir Matt Casey, parce qu'avoir Matt Casey signifiait qu'on pouvait se délester de lui, ou pire, qu'on pouvait le vendre. Matt Casey était libre et ne se vendait pas. Je laissais de côté ma bouffée de colère, parce que l'idée qu'on puisse me vendre comme un objet me rendait fou, pour me concentrer sur ce qu'Opium venait de me dire. D'une je n'étais à personne et de deux, si je regardais toutes ses femmes, c'est uniquement parce que je ne pouvais pas trop la regardais elle, car la regardais serait me faire souffrir. Parce que c'était qu'elle était juste à croquer dans son déguisement. Avec sa petite robe à poid et ses petites antennes. Et moi je ne pouvais rien croquer du tous. Oui je m'explique, j'étais casé et je ne pouvais malheureusement pas profiter des joies de la vie en couple. Parce qu'Opium, aussi merveilleuse soit elle, préférait se réserver pour le mariage. Alors forcément, chanceux comme je l'étais, j'étais en état de manque, et je m'étais casé avec l'une des rares Bella à ne pas vouloir d'un homme dans son lit avant le mariage. Enfin bref, je levais un sourcil d'interrogation et je la regardais intrigué. Parce que oui. Concrétement, je n'avais rien fait de mal. Face à ce regard Opium recommença à m'accabler alors qu'elle était un plein délire. En plus il faut dire que sa voix était tous simplement merveilleuse lorsqu'elle était en colère.

« je t'ai VU Oppa ! J'ai vus les échanges de regards que tu as eu avec ELLES ! C'est pas BIEN ! JE VEUX PAS ! TU ES A... »

Mais ce n'était pas vrai ! Je n'avais rien fait de répréhensible, j'avais juste poliement rendu les regards de ses demoiselles ! J'allais donc soigneusement l'expliqué à Opium quand les lumières se mirent à clignoter. Le sol se mit légèrement à vaciller et les murs se mirent à trembler. Et la Opium me sort LA phrase qui restera en mémoire toute ma vie je pense.

« Tu crois que ça a péter à cause de moi ? Parce que j'ai criais trop fort ? »

Et là, sans pouvoir me contenir malgré la gravité de la situation, j'éclatais de rire. Je n'en pouvais plus tellement je riais. Avant que les lumière s'éteignent j'avais vu la tête inquiète d'Opium, comme si elle pensait réellement qu'elle était responsable de ce qui se passait. Je riais et je riais sans pouvoir m'arrêter. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un fou rire comme celui-ci. J'arrêtais de rire quand le sol se mit à trembler beaucoup plus fort. Instinctivement, je me rapprochais d'Opium pour la plaquer contre moi. Parce que malgré ce qu'elle semblait dire ce soir, si elle avait bien regarder elle aurait pu voir que je n'avais d'yeux que pour elle, et qu'elle n'aurait eu qu'à faire un pas pour que je passe la soirée avec elle. Parce que oui, j'étais froid et je ne montrais pas souvent ce que je ressentais, mais j'aimais beaucoup ma petite amie quand même. Elle me faisait rire. J'aimais sa joie de vivre, son sourire et sa façon de toujours vivre à fond ce qu'elle faisait. Même si parfois son excentricité était difficile à gérer pour un introverti comme moi. Doucement je prenais la parole, alors que tous semblait s'être calmé malgré le fait que les lumières restent éteintes. Un léger amusant restait tout de même dans ma voix.

-Je ne pense pas que ça a péter à cause de toi comme tu dis, mais tous de même, tu ne devrais pas t'énerver pour ça je t'assure.

Et de toute façon je faisais ce que je veux. Matt Casey était libre et je n'avais rien fait de mal. Je n'étais pas un salop surtout pas avec Opium. Même si je n'allais certainement pas lui dire à tous vas que je l'appréciais bien plus que la plus part des gens avec qui je passais du temps. Surtout qu'à la base, je ne voulais pas sortir avec elle. J'avais cédé, parce qu'à force de l'entendre me demander, cela m'avait agacé...même si au bout du compte cela m'arrangeait bien.

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